Mercredi 19 décembre
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13:00
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Par Miss Joe
Mes mots, mes maux… Rien ne pouvait mieux soigner mes maux que sa
langue.
A son regard trouble, je sais ce qui m’attend. Je veux. Je doute. Il pince les
lèvres puis se passe la langue sur les dents. J’en jouis.
Ses mains. Ses mains sont calleuses. Des doigts longs et musclés. J’aime ses mains. Il les pose sur moi, sur mes
seins, sur mon ventre. Je ferme les yeux. Elles m’effleurent le ventre, pincent mes tétons. Il me fait mal. Doucement mal.
Sa bouche. Je la sens sur ma nuque. Il mordille mon cou. Mes cheveux se hérissent. Sa bouche est mince, avec un
pli dur ou moqueur. J’aime sa bouche. Elle se pose sur mon ventre, sur mon sexe.
J’écarte les cuisses malgré moi. Il est partout. Je le sens partout sur moi.
Ses mains. Elles m’enserrent les hanches, je creuse les reins. Je me tends vers
Sa bouche. Sa langue titille mon clitoris et signe la fin de toute réflexion.
Publié dans : Autobiographie
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Dimanche 16 décembre
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18:05
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Par Miss Joe
Demain, je prendrai le métro comme d'habitude. Mais j'aurai une pensée pour une petite aventure qui m'est arrivée il y a 2
ans.
J'ai pris la ligne 4, toujours bondée aux heures de pointe entre Montparnasse et la Gare de l'Est. J'étais donc
coincée au milieu de la foule, accrochée autant que faire ce pouvait à la barre centrale. J'étais ballottée d'un sens et dans l'autre, et je crois que j'ai dû m'assouplir un moment. En plus, la
musique qui sortait de mon casque arrivait directement a mon cerveau, je ne pensais à rien. J'ai senti comme un frôlement derrière moi. Evidemment, on est tellement serré dans ces rames
surchauffée. Mais cela se reproduisit. Je sentais comme un frôlement contre mes fesses. J'essaie de me pousser mais impossible, à moins de disparaître DANS l'armoire à glace qui me donne le dos.
La main qui ne faisait qu'effleurer mes fesses à travers ma robe semble prendre de l'assurance et me pince légèrement. Je sursaute et essaie de me retourner en vain. Mais je surprends du coin de
l'œil ce que je pense être mon agresseur. Une fille !
Longs cheveux noirs et raides. Elle me donne le dos. Sur le coup, je suis tellement étonnée que je ne pense plus
à donner le coup de coude que j'avais prévu d'assener au tripoteur. Elle a dû prendre mon inaction comme une invitation. Elle effleure à nouveau mes fesses a travers le coton épais de ma robe.
Ses caresses sont plus appuyées cette fois. La foule et le ballottement de la rame me pousse vers elle. Je sens ses doigts caressés l'intérieur de ma cuisse. J'ai le cœur qui bat la chamade et je
suis désemparée. Je me sens excitée et en même temps outrée.
J'ai peur. Et si on surprend son manège ? Malgré moi, je suis encore repoussée au fond de la rame contre elle. Je
sens un (2, ou 5) doigt effleuré ma chatte à travers mon boxer en dentelle. Je frémis malgré moi et en dépit de la chaleur qui règne dans la rame, je me couvre de chair de poule. La fille
derrière moi effectue un aller-retour appuyé contre ma vulve. De plus en plus appuyé. Je sens que j'ai le souffle plus que court. Puis un doigt, un seul, j'en suis sûre, se presse contre mon
clito qui est devenu très sensible. Le doigt se glisse sous mon boxer et se frotte encore et encore contre mon bouton qui a doublé de volume. Je me rends compte que malgré moi, je donne de petits
coups de hanche qui peuvent de l'extérieur être provoqués par le roulement de la rame. Pendant ce temps, le métro continue son bonhomme de chemin, mais la rame est toujours pleine de monde et je
suis toujours coincée contre ma tripoteuse. Elle roule désormais mon clito gonflé entre deux de ses doigts. J'ai la chatte toute dégoulinante et je sens que je vais jouir. Putain ! Je vais jouir
dans une rame de métro parisienne bondée de monde grâce à une femme que je ne connais ni d’Adam ni d'Eve ! Au moment où je me relâche pour laisser la vague de l'orgasme m'emporter, la main arrête
son manège, la tripoteuse me bouscule et sort de la rame !
Je reprends vite mes esprits mais trop tard... 1 : je me suis laissée tripoter dans le métro. 2 : je pensais que
c'était une fille (ou je l'ai souhaité) mais c'était un jeune type genre grunge chevelu. 3 : j'ai raté ma station...
Saleté de métro !!!!
Publié dans : Autobiographie
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